Rignac (46)
Rignac, Lot
Et voici le dernier endroit visité en une
fin d'après-midi, la veille du départ ou
l'on remonterait sur Paris. Après quelques
tensions (préparation du retour, vivres à
écouler, bagages à préparer), nous avons
décidés de nous promener à deux et non
à trois, nous sommes repassés par Blanat, le
gros hameau près du camping (qui appartient
au hameau de Le Roux), nous n'avions pas
fait une partie de ce bourg exclusivement
agricole, avec son lavoir, son puits, ses fermes
et ses maisons, sans oublier sa boîte aux lettres.
Nous avons décidés de prolonger la promenade
plus loin, pour tomber sur un troupeau de mouton.
les moutons éparpillés après notre passage
Lorsque nous sommes arrivés vers eux, ils
se sont tranquillement remis à brouter dans
le champ d'â côté, il faut dire qu'ils étaient
un peu éparpillés sur la route et que le
bélier ne nous inspirait pas confiance. Il faut
croire que nous avons des talents de berger
cachés... ou pas, enfin bref. A ce moment nous
entrions sur le territoire de la commune de
Rignac, petit village situé entre Blanat et
Gramat (le gros bourg du coin avec ses
3 000 habitants). Nous pouvions appercevoir
quelques maisons au loin, le village était encore
à quelques lieues, en revanche nous étions
proche du hameau de Rumégouse et de son château.
le château de Rumégouse
Le soir commençait à tomber et je me
décidais de photographier ce château dont
j'appercevais souvent la tour de la voiture
lorsque nous roulions en direction de Gramat.
C'est pour ainsi dire, le coin le plus joli de
Rignac, village dont le nom me faisait penser
à la Bretagne. Il faut dire que nous étions
dans une région cousine, avec ses pierres, ses
bocages, ses dolmens et ses noms (de Beynac
à Carennac en passant par Cazenac, La-Roque-
Gageac, Souillac, Rignac, Alvignac, Padirac ou
encore Armagnac et Bergerac) et le temps
"breton" qui allait avec.
Tout ceci pour dire que ce fût la
dernière promenade que nous faisions avant
de reprendre la route pour Paris le lendemain.
Et ma foi, cela n'avait rien de désagréable
comme dernière vision. C'est donc le coeur gros
que nous quittions le Lot et ses causses pour
rejoindre l'aglomération parisienne et le travail
(enfin j'étais le seul à reprendre le travail et à 7h
de surcroît). Mais avant de quitter la région
pour de bon, je vous emmènerais volontier sur
la Dordogne pour un dernier article plein de
mystères et de fantasmagories.