Le Chant de la Dame Blanche

 

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Ce petit coin du blog me tenait à coeur depuis fort
longtemps déjà, car la musique est l'une de mes grandes
passions avec la photographie et le surnaturel.



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Critiques personnelles d'albums






Dimanche 3 janvier 2010

Spécial Nouvel An
Muse - Era - Cocoon - Sirenia - Within Temptation - Aneke Van Giesbergen - Enya - Placebo - Epica - Chester Bennington - Queen - Radiohead - Moby


battle-for-the-sun.jpgthe resistancean accoustic night at the theatrethe-13th-door.jpgmy friends all died in a plane crashwait for me


Un petit billet particulier aujourd'hui car je ne vous présente pas un album en particulier mais plusieurs, les meilleures affaires de fin 2009 selon moi et mes goûts personnels bien evidemment. De très bonnes surprises et on commence avec l'album : My all friends died in a plane crash du duo français Cocoon, ça fait un moment qu'il est sorti mais je ne l'ai découvert que récemment et à prix mini donc profitez en ! Un savant mélange de pop et de folk avec des mélodies douces et des notes suaves et sucrées dans un délire un peu country... c'est chanté en anglais mais c'est français et c'est divin. N'oublions pas Moby et son dernier opus Wait for me, un mélange d'electro, de folk, de jazz et de new age pour un ensemble assez plaisant et toujours aussi relaxant, une vraie petite perle de la musique électronique.

Les deux groupes phares de mon répertoire sont aussi à l'honneur avec Battle for the Sun de Placebo, l'occasion de réecouter le groupe avec son nouveau batteur, Steve Forrest. Un peu déçue du résultat final, moins sombre, plus lumineux mais pas non plus mécontente d'écouter cette galette assez sympathique bien que je préférais la mélasse noire et morbide des débuts. Muse est l'incoutournable de cette fin d'année avec The Resistance, si le tube Astray Heart de Placebo n'a pas fait énormément d'émules sur les ondes françaises, il en est tout autre de Uprising le tube du nouveau Muse. Un album magnifique à souhait avec un doux mélange de classique à la fin et toujours ces mélodies planantes et enivrantes, MK Ultra, Guiding Light, Undisclosed Desires et surtout Resistance mon morceau préféré !!

J'avais déjà parlé du dernier Sirenia, un petit investissement qui se révèle fort sympathique, si vous ne connaissez pas Enya, jetez vous sur son tout récent best of, vous y retrouverez les tubes Ocorino Flow et Amarantine entre autre, une perle de douceur, un grand voyage assurément tout comme le dernier Era intitulé Classics, une chimie des genres toujours étonnante, très plaisant à écouter même si ce n'est pas mon opus préféré. Côté coffret, on pourra se pencher sur le fabuleux Queen, le dernier Placebo (pour un box collector destiné aux fans) ou bien l'indispensable coffret intégrale de Radiohead.

Enfin pour le métal, quelques bonnes acquisitions à faire avec In your Room de Aneke Van Giesbergen, la mythique chanteuse de The Gatering, le dernier Epica devrait aussi vous tenter rien qu'avec sa jaquette très jolie, Design your Universe est un petit joyau si on aime le genre assez particulier du métal symphonique. D'ailleurs petite déception avec l'album accoustique de Within Temptation, pas qu'il soit mauvais mais le choix des pistes est discutable car ce sont toujours les mêmes par rapport aux albums live et surtout ce sont des musiques pour la plupart assez douces à l'origine d'ou leur forte ressemblance avec les versions accoustiques, reste un The Cross mémorable et un All I need toujours aussi poignant. Je terminerai par l'album de Chester Bennington, Out of Ashes qui se révèle interessant, le chanteur doit vous rappeller celui du groupe Linkin Park puisque c'est le même... c'est un peu commercial mais ça se laisse écouter.

Sur ce, bonne écoute et bonne année 2010 !!



Jeudi 17 décembre 2009


rain-of-a-thousand-flames.jpgRhapsody : Rain of a Thousand Flames

genre : Métal symphonique pays : Italie

1-Rain of a Thousand Flames (3m 43) 2-Deadly Omen (1m 49) 3 Queen of the Dark Horizons (13m 42) 4-Tears of a dying Angel (6m 23) 5-Elnor's Magic Valley (1m 40) 6-The Poem's Evil Page (4m 04) 7-The Wizard's Last Rhymes (10m 58)



Je dédie ce billet musical à Erick Fearson, un homme extraordinaire qui nous fait découvrir le surnaturel et le paranormal avec talent et passion. Un homme curieux et de bon goût qui est un fan inconditionnel du groupe Rhapsody.


A croire que moi non plus je n'ai pas beaucoup le temps, voilà déjà plus d'un mois que je n'ai pas mis à jour ma page. Je vais tenter de corriger mon erreur en vous parlant d'un album d'un groupe très apprécié d'Amaury et comme vous avez pu le lire, D'Erick Fearson. Inutile de préciser que je suis moi même une fervante admiratrice de la troupe italienne. Car il n'y a pas que des lovers au talent discutable dans ce beau pays (sauf Eros Ramazotti qui reste une perle du genre). Non il y a aussi des chevelus, des gratteux, fans de Tolkien et surtout des génie. J'ai nommé le duo Luca Turilli (guitariste d'exception) et Alex Staropoli (un cador du synthé et un merveilleux), tous deux merveilleux compositeurs forment avec le chanteur Fabio Lione, la moelle épinière du groupe Rhapsody.

Rhapsody c'est un curieux mélange de métal, de symphonique, de choeurs et de prgressif. Un résultat époustouflant, épique et diablement entrainant. Rain of a Thousand Flames est le quatrième album (après Legendary Tales, Symphony of Enchanted Lands et Dawn of Victory), sauf que c'est un EP, un mini album à considérer comme un album à part entière et surtout un chef d'oeuvre. On commence avec la piste portant le nom de l'album, une chanson puissante qui ne fait pas dans la dentelle, on rentre de plein pied dans l'univers heroic fantasy propre au groupe. A l'écoute, ça déboîte un max... Deadly Omen calme tout de suite le jeu, piste instrumentale calme mais annonçant un drame, à écouter pour se faire une impression.

Queen of the Dark Horizons est l'une des pistes les plus réussie du groupe à mon sens depuis leurs début, une ambiance gothique et ténébreuse au possible, la mélodie m'évoque quelque chose... je regarde dans le livret... evidemment, elle reprend le thème du film d'horreur de Dario Argento, Phenomena. La musique originale est des Goblins, choeur, percussions, ça va crescendo jusqu'à ce que Lione entre en piste, et là ça devient l'orgie pendant plus de 13 minutes. Des passages opressants (de par les paroles et l'intensité) se succède un des calmes, on part loin, très loin, on est emportés dans une véritable spirale de violence qu'elle soit instrumentale ou vocale. A écouter absolument, c'est unique !!

On arrive dans la partie intiulée Rhymes of a Tragic Poem - The Gothic Saga. Et on commence avec Tears of a Dying Angel, percussions violentes, choeurs violent, on assiste impuissant au malheur des protagonistes. Rhapsody fait beaucoup dans le Concept Album, c'est à dire que l'on suit une histoire, la même de la première à la dernière piste avec des phase narratives ou le chanteur parle plus qu'il ne chante. C'est spécial mais vraiment bon, on est d'autant plus impliqué dans le récit. Après avoir écouter la furieuse mélodie de la 4ème piste, on déboule dans l'oeil du cyclone avec Elnor's Magic Valley, un havre de pays avec une mélodie celtique très douce, c'est appaisant, on se sent revivre, on prend une bouffée d'air et on repart à l'attaque avec le très entrainant The Poem's Evil Page, morceau très aventureux qui nous emporte avec force dans les méandres de cette mini saga.

The Wizard's Last Rhymes ne pouvait pas mieux conclure, deuxième grosse claque du cd, car c'est un morceau reprenant la Symphonie du Nouveau Monde d'Antonin Dvorak. C'est hallucinant et réellement bon, trippant même, on se laisse aller dans le délire du groupe et on se fait plaisir. Cette plage possède l'un des meilleurs solo de guitare de l'album, Luca Turilli est un génie et il le fait bien sentir. Un passage reprenant la mélodie de la chanson précédente avant de repartir avec force et brio sur le thème de Dvorak. Une musique divine, un rythme haletant, plus de 10 minutes d'écoute qui s'achèvent sur un final grandiose, à la fin on a la tête qui tourne, on est calmés, pas de toute il s'agit là d'un des meilleurs albums de Rhapsody, celui qui lorgne le plus sur l'ambiance gothique selon moi, une véritable baffe à se procurer d'urgence pour peu que l'on aime ce type de musique.

A écouter et à voir :
Rain of a Thousand Flames

ps : Vous remarquerez qu'ils sont plus doués pour la musique que pour les clips.
La prochaine fois, j'essayerai de vous faire un pot-pourri des bons plans musicaux à s'offrir pour Noel.


Jeudi 5 novembre 2009


era.jpgEra : Era

genre : New Age gothique pays : France

1-Ameno - Remix (3m 45) 2-Misere Mani (4m 02) 3-Mother - Remix (4m 04) 4-Enae Volare Mezzo (3m 47) 5-Era (3m 16) 6-Ameno (3m 56) 7-Cathar Rythm (3m 17) 8-Mirror (3m 57) 9-Mother (4m 24) 10-Impera (4m 31)



Je dédie ce billet musical à Marie-Josiane, grande fidèle de ce blog qui m'avait proposé de parler d'Era, qu'elle apprécie tant, sur ma page.


Après une semaine de formation intensive, il était temps de prendre un peu de recul et de se changer les idées. Pourquoi ne pas lancer la première galette de la formation Era (4 albums en tout si mes souvnirs sont bons, Era, Era 2, The Mass et Reborn) créée par le compositeur Eric Lévi, l'homme à l'origine des mélodies des films Les Visiteurs et Les Couloirs du Temps - Les Visteurs 2. Era c'est particulier mais ça se laisse écouter sans sourciller, vous allez voir ou plutôt entendre.

On commence avec leur tube Ameno, ou du moins son remix, la particularité d'Era est de mélanger les genres, se basant sur des influences New Age pour le côté relaxant, Era fait intervenir des chants grégoriens ainsi que des variantes musicales se rapprochant soit du rock soit de l'electro. Ameno est justement la version "electro" mais pour être honnête, si le morceau est jouisif au possible, le mot "remix" est un peu trop exagéré quand on écoute le morceau de base.

Misere Mani est le parfait compromis entre la pop et le new age gothique d'Era, une voix féminine très entrainante avec les choeurs pour l'accompagner, c'est assez sympa à l'écoute. Mother se veut plus mystique, nous avons toujours le droit à ce fameux "remix" bien que personnellement je trouve que ça fait un peu électro du pauvre, je ne critique pas le morceau d'origine vraiment très bon. Enae Mezzo Volare est le thème du film Les Visiteurs, puissant, trippant et diablement mystique, un grand moment mais beaucoup trop court... ou est passé la version avec le jeu de guitare électrique ?

Era est aussi un des thèmes du film Les Visiteurs, le refrain bien que légèrement différent est similaire à la mélodie d'introduction du film, quand Jean Reno guerroie avec le roi. Un morceau un peu planant et qui prend lui aussi aux trippes. Mention spéciale à la gratte qui accompagne le morceau. Nous voilà enfin devant le Ameno de base que je trouve plus puissant, plus chargé, je préfère cette version là, surtout que la batterie accompgne magnifiquement les choeurs. Cathar Rythm revient vers des influences plus pop avec un chanteur inspiré faisant légérement penser à Phil Collins (je sais c'est pas du tout pareil ni comparable).

Mirror reprend la mélodie de Misere Mani en plus calme et plus doux, le mystère plane et ça fait plaisir à entendre. Avec Mother on reste dans le mystique et l'ambigu, je préfère également cette version à son remix mais chacun ses goûts. Alors que le refrain lanscinant de Mother se répète encore dans nos têtes, Impera conclue avec majesté l'album, c'est bon et ça fait du bien. Il y a quand même un bémol, tout ceci est trop court, pas que j'aurais aimé avoir plus de piste mais j'aurais préféré que celles déjà présentes sur le disque soient plus approfondies, il y avait matière à partir complètement en vrille, dans un délire mystico épique avec un mélange des genres plus prononcé... et oui que voulez vous quand on aime, on en veut toujours plus.

A écouter et à voir
Enae Volare Mezzo



Jeudi 29 octobre 2009


the-13th-door.jpgSirenia : The 13th Door

genre : Metal gothique pays : Norvège

1-The Path to Decay (4m 18) 2-Lost in Life (3m 12) 3-The Mind Maelstrom (4m 48) 4-The Seventh Summer (5m 22) 5-Beyond Life's Scenery (4m 33) 6-The Lucid Door (4m 49) 7-Led Astray (4m 35) 8-Winterborn 77 (5m 33) 9-Sirens of the Seven Seas (5m 14) 10-The Path to Decay - Radio edit (3m 35) 11-The Mind Maelstrom - Instrumental (4m 50) 12-Winterborn 77 - Instrumental (5m 36)


Après 3 mois d'absence, je me décide à revenir sur le devant de la scène, je m'excuse de cette longue période de vide, ma formation de professeur de musique et de chant ne me laisse pas beaucoup de temps, je dois sans cesse m'exercer à l'instrument et à la voix, apprendre et m'organiser, bref ce n'est pas de tout repos, aussi j'ai décidé de mettre de la musique qui bouge et qui nous vient de Norvège (oui oui on continue la tournée mondiale), j'ai nommé Sirenia.

Sirenia est l'un des groupes phares de la Norvège (aux côtés de Tristania dont le leader Morten Veland est aujourd'hui à la tête de Sirenia, et de Theatre of Tragedy dont l'ancienne chanteuse, Liv Kristine Espanaes Krull (ouf) est désormais au sein du groupe Leave's Eyes). The 13th Door est le dernier album en date du groupe bien qu'il est sorti dans les bacs il y a près d'un an déjà. Alors Sirenia c'est un subtil mélange de métal un peu bourin, de choeurs gothiques et de mélodies suaves proches du New Age.

The Path to Decay nous mets directement dans l'ambiance, un peu aventureux, un peu sombre aussi et forcément très entrainant (en tout cas à mes oreilles), Lost in Life se veut plus intimiste, plus noir, ça se laisse écouter mais je préfère de loin The Mind Maelstrom, une musique violente pour des paroles torturées, ça calme et c'est tant mieux. The Seventh Summer nous invite à découvrir avec plus de profondeur la voix de la chanteuse Ailyn qui sans être exceptionnelle, reste agréable à l'écoute.

J'ai oubliée de préciser que Sirenia change de chanteuse à chaque album, si le compositeur, guitariste et chanteur reste Morten Veland, les divas elles se suivent mais ne se ressemblent pas, nous avions eu Fabienne Condamin (oui elle est française, le groupe est très attaché à notre pays dans lequel il enregistre une bonne partie de leurs albums) pour At Sixes and Sevens, nous avions eu le droit d'écouter Henriette Bordvik (ma préférée) pour l'album An elixir for Existance et pour l'EP Sirenian Shores et enfin Monica Pedersen pour l'album Nine Destinies and a downfall. Ailyn est la petite dernière et la piste suivante : Beyond Life's Scenery, nous prouve qu'elle en a un minimum dans le coffre.

The Lucid Door est un brin plus torturée, plus lente dans son approche alors que Led Astray tend plutôt à évincer la brûme musicale, il faudra attendre Winterborn 77 pour avoir une approche un peu plus mélodique, je trouve cela plus agréable. Sirens of the Seven Sea est une belle chanson, ni trop douce, ni trop hard avec des paroles qui me plaisent particulièrement. L'album touche à sa fin avec la version radio de la première piste (interêt plutôt mitigé) et les versions instrumentales de The Mind Maelstrom et Winterborn 77, ça permet de se reposer un peu les oreilles et de nous rappeller les puissantes mélodies de ces deux pistes.

Au final The 13th n'est à mon avis pas le meilleur album du groupe, pas mauvais en soi, loin de la mais je trouve qu'il manque quelque peu de fantaisie dans la construction des chansons et peut être même dans la voix de la chanteuse, elle se débrouille bien mais il manque un je ne sais quoi qui aurait rendu cet opus un indispensable du genre, reste le magnifique boitier cartonné avec lettres en reliefs et illustrations bien dans le ton de l'album.

A écouter et à voir
The Path to Decay



Mercredi 29 juillet 2009


best-of-inxs.jpgINXS : Definitive

genre : Pop Rock pays : Australie

1-Need you tonight (3m 04) 2-What you need (3m 36) 3-Disappear (4m 07) 4-Baby don't cry (4m 41) 5-Elegantly wasted (4m 34) 6-Mystify (3m 19) 7-Just keep walking (2m 51) 8-Suicide Blonde (3m 51) 9-Never tears us apart (3m 03) 10-Shining Star (3m 43) 11-Beautiful Girl (3m 10) 12-Listen like thives (3m 48) 13-New Sensation (3m 37) 14-Bitter Tears (3m 41) 15-Original Sin (3m 45) 16-Devil Inside (5m 12) 17-The Gift (4m 05) 18-By my side (3m 06) 19-Born to be wild (3m 49) 20-Salvation Jane (4m 43) 21-Tight (3m 38)


Je suis consciente d'avoir délaissée quelques temps cette page mais je compte bien me rattraper. Pour me faire pardonner c'est l'Australie qui sera à l'honneur cette fois ci et pas avec n'importe quelle formation. Je veux parler de la machine à tubes INXS qui a su marquer son époque avec des rythmes entrainants et surtout entêtants. Je tiens à remercier Léa pour m'avoir préter ce splendide best of pour l'occasion.

Need you tonight est une chanson sulfureuse et sensuelle en plus d'être l'un des titres phares de la discographie du groupe. Elle est toujours aussi géniale. What you need se veut un peu plus posée mais poursuis sur la même tendance et rempli parfaitement son rôle. Disappear est l'une de mes favorites, j'adore son refrain, la chanson me parle beaucoup (pourtant je ne suis pas une fille à disputes, certains et certaines comprendront). Baby don't cry me fait plus songer à une ballade rock pour adolescent mais elle se laisse écouter avec plaisir et c'est bien ça le principal. Pour finir ce premier paragraphe, Elegantly wasted est géniale surtout dans le thème abordé, l'apparence et les faux-semblants.

Mystify est sympathique à l'écoute, je trouve que la batterie y a un bon rôle et sert de pièce maitresse à la mélodie même si ça peut être exagéré. Les paroles me font songer aux aborigènes australiens, massacrés par les colons blancs. Just keep walking est un peu plus rock encore et reste une belle leçon de philosophie. Suicide Blonde est l'un des plus gros tubes du groupe et me fait toujours penser au suicide de son leader, le chanteur Michael Hutchence, que l'on a retrouvé pendu dans sa chambre. La piste suivante est plus douce, une ballade ou l'on se voit consoler de notre misère, une très belle chanson assurément. Shining Star a un côté légèrement plus jazzy à certains moment, mais son refrain lumineux (d'ou le titre) nous ramène dans l'influence pop.

Beautiful Girl n'a rien d'exceptionel au niveau des paroles (avis personnel bien entendu) mais la mélodie est très agréable. Listen Like Thieves dont la sonorité rappelle vraiment les années 80 ou tout du moins les séries télé de ces années là nous berce durant quelques minutes. New Sensation est un des tubes d'INXS et l'instrumentalisation (particulièrement celle des claviers) est typique de la formation. Bitter Tears est de même facture, le semblant de cuivre rappelle encore une fois les sonorités propres au groupe. J'aurais préféré une autre mélodie, plus triste mais non INXS est l'un groupe Pop Rock est cela les histoires douloureuses se font à grands de guitares, de claviers et de batteries à défaut d'utiliser des instruments plus intimistes. On pourrait appeller ça du cynisme musicale mais je vous laisse libre à vos propres conclusions.

Original Sin est la des tubes les plus populaires d'INXS, un refrain mythique, des paroles qui ne laissent pas indifférents. Un des plus gros succès du groupe que je trouve amplement mérité (mention spéciale à la guitare). Devil Inside fût un carton lui aussi, une chanson noire et provocante derrière un morceau résolument rock. Je passerais vite fait The Gift (qui n'est pas mauvaise) pour me concentrer sur By my side que je trouve plus personnel, encore un hit en puissance qui a bercé les ondes de radio. J'aime beaucoup cette chanson, je pense que vous l'aurez compris. Born to be wild est un morceau énorme, dont l'orgue rappelle les années 70 et le reggae jamaicain (mais c'est mon délire du moment), un morceau sauvage et jouisif.

Enfin les deux derniers morceaux, Salvation Jane dont les paroles résonnent encore dans ma tête, une chanson que j'apprécie à sa juste valeur et enfin Tight qui permet de se plonger encore un peu dans les rifs de guitares, c'est la dernière piste et l'image de la lointaine Australie se dessine dans mon esprit... allez savoir pourquoi je me vois toujours dans le désert océanien prête à rentrer chez moi à la fin de l'écoute. J'espère en tout cas que la séance musicale du jour vous aura plu. Je vous donne rendez-vous très vite pour une nouvelle critique !

A écouter et à voir
Disappear



Vendredi 10 juillet 2009


best-of-johnny-clegg.jpgJohnny Clegg & Savuka : The Very Best of

genre : Pop World pays : Afrique du Sud

1-Scatterlings of Africa (3m 49) 2-Great Heart (4m 20) 3-Asimbonanga (4m 46) 4-Giyana (4m 29) 5-I call your name (4m 00) 6-Take my heart away (4m 15) 7-African shadow man (4m 27) 8-Cruel, crazy, beautiful world (4m 23) 9-One man one vote (4m 41) 10-Dela (4m 14) 11-These days (4m 52) 12-The Crossing-Osiyeza (4m 53) 13-In my African dream (4m 30) 14-Gumba Gumba Jive (4m 30) 15-Lost girl (4m 12) 16-Shine a light (4m 17) 17-Dela-Acapella version (3m 33)


Bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui c'est en Afrique du Sud que je vous embarque, ça changera de l'hémisphère nord et de gratteux de Scandinavie. Johnny Clegg le zoulou blanc et le prestigieux collectif des Savuka sont à l'honneur et ça tombe bien car l'été est la saison idéale pour se laisser porter par les mélodies afrikaans de ce groupe extraordinaire.

On commence avec la très entrainante Scatterlings of Africa, sans doute la plus célèbre de leurs chansons qui figure dans la B.O du film Rain Man de Barry Levinson. Great Heart est un coup de coeur, on se croirait dans les grands parcs nationaux du pays, on voyage, on respire et ça fait un bien fou. Asimbonanga est l'autre grand tube, véritable hommage à Nelson Mandela et aux victimes de l'Appartheid, une chanson puissante et vraiment prenante.

Giyana est typique de la culture afrikaan, une vraie bouffée de soleil comme je les aimes. Mais peut être le charme de la piste suivante I call your name, finira de vous convaincre avec une mélodie quelque peu champêtre si j'ose dire qui introduit un fond beaucoup plus festif, un régal. Take my heart away est plus posée, plus passionnée aussi car c'est une histoire d'amour avec ses moments forts qui savent faire monter l'émotion en nous. African Shadow Man est sans doute l'une des plus marquante, la musique y est géniale et c'est à l'écoute de l'instrumentation qu'on se dit réellement qu'on écoute du son qui nous vient d'Afrique.

Cruel, crazy, beautiful world est assez contrastée, mélange de sonorité joyeuses et rythmées, et de paroles pas forcément toujours très optimistes. Le genre est plaisant, personnellement j'adhère. One man one vote est assez évocateur même pour les anglophobes, un véritable appel dans cette chanson vraiment poignante. Dela est sans aucun doute le moment le plus planant, on se croirait sur le sommet de kilimandjaro à contempler la savane et la sauvagerie à la fois animale mais aussi humaine, un grand moment d'émotions. These days est un peu plus joyeux, ça bouge plus, on sent les influences pop des années 80 et ça fait du bien.

The Crossing est mon coup de coeur à moi, elle ne plaira pas forcément à tout le monde mais je trouve la mélodie et les paroles tellements puissantes que ça soulève en moi comme une vague d'énergie en même temps un appel de retour à la nature vient me happer, je trouve ce morceau extraordinaire. In my african dream est sympathique et se laisse écouter très agréablement, de même que Gumba Gumba Jive que je trouve nettement plus folklorique et interessante. Lost Girl est bien plus triste mais aussi assez reposant, je me sens écrasée par le soleil et le poids de l'existence avec cette chanson.

On finira par l'électrique Shine a light qui divertit avec brio nos sens auditif, puis vient enfin la version acapella de Dela, je suis de nouveau transportée, c'est profond, émouvant bref ça calme et c'est un très bon moyen de terminer tout en douceur ce best of exceptionnel. Si vous ne connaissez pas je vous invite à vous procurer l'oeuvre de Johnny Clegg, un grand de la musique sans hésitation. Je vous donne rendez-vous pour un nouveau billet musical et en même temps pour une nouvelle destination car j'ai encore l'Australie, la Jamaique, la Norvège ou le Canada dans mes bacs.

A écouter et à voir
The Crossing (Osiyeza)



Dimanche 5 juillet 2009


bram-stoker-s-dracula.jpgBram Stocker's Dracula : Original motion picture

genre : Bande originale de film pays : Pologne

1-Dracula - The Beginning (6m 41) 2-Vampire Hunters (3m 06) 3-Mina's Photo (1m 24) 4-Lucy's Party (2m 56) 5-Brides (4m 56) 6-Storm (5m 04) 7-Love Remembered (4m 10) 8-Hunt Builds (3m 25) 9-Hunters Prelude (1m 29) 10-Green Mist (0m 54) 11-Mina/Dracula (4m 47) 12-Ring of Fire (1m 51) 13-Love Eternal (2m 23) 14-Ascension (0m 54) 15-End Credits (6m 43) 16-Love Song for a Vampire (4m 20)


Aujourd'hui je me sens d'humeur vampiresque, après avoir vu sur le blog d'Amaury dans ses "lectures du moment" en premier lieu, "Dracula de Bram Stoker" puis "L'historienne et Dracula de Elizabeth Kostova", suivi du tome 2 de ce même roman et enfin pas plus tard que ce matin, un article de journal sur le château de Bran (attribué à Dracula même si c'est une erreur), je me suis dit "Pourquoi ne pas parler moi aussi du vampire le plus célèbre de tous les temps ?" Aussitôt dit aussitôt fait je me plonge dans la musique qui accompagne le film de Francis Ford Coppola, Dracula.

Cela me permet en même temps de changer de pays avec la Pologne, puisque le compositeur Wojciech Kilar est polonais et qu'il a aussi composé les derniers films de James Gray à savoir La nuit nous appartient et Two Lovers, mais on lui doit aussi les musiques des films La jeune fille et la mort de Roman Polanski ou encore Portrait de Femme de Jane Campion. Cette bande originale est à mon avis la plus réussie dans toute la filmographie de Dracula, explications.

On commence avec Dracula-The Beginning, un thème sobre tout au violon, chargé et lourd de conséquences, puis viennent des voix étranges et angoissantes pour tomber oreille à oreille avec un chant féminin très énigmatique, hypnotisant même pour finir avec une partie musicale plombée avec des choeurs mystérieux. Rien qu'avec cette piste là, on sait à quoi s'en tenir. Vampire Hunters est presque aventureuse, on se sent partir dans une quête importante au plus profond des ténèbres, on sait que la traque va commencer, cette piste est magnifique avec toujours cette lourdeur dans les notes qui distille une pression subtile et efficace.

Mina's Photo est courte, un chant féminin très opressant malgré le calme apparant, un danger invisible qui guette. Lucy's Party relache la pression avec une boite à musique cristaline, c'est joli, ça détend, ça calme, le danger est loin mais pour combien de temps ? Brides reprend un des thèmes majeurs au violon avec moins de lourdeur mais plus de sensualité, une pression presque provancante s'empare de nous, un charme empoisonné qui laisse place après quelques notes lanscinantes à Storm, ou la venue de Dracula à bord du navire russe, le Déméter. Des percussions agressives accompagnent des choeurs inquiétants, la tempête fait rage, aussi bien musicalement que dans le film, un pur moment de frissons.

Love Remembered se veut calme et douce, romantique même, cela relache la tension et c'est très reposant. Hunt Builds remet le couvert, le démon s'apprète à être démasqué et on sent que l'on s'affaire à le pourchasser, jusqu'à ce que la reprise de la seconde piste fasse son apparition Hunters Prelude. Green Mist est vraiment trop court, un calme intemporel y règne, ce fameux calme qui précède la tempête. Mina/Dracula nous replonge dans un moment de romance contrastant avec l'horreur omniprésente qui secoue l'histoire. Ring of Fire marque un moment fort du film, on y entend les comagnes de Dracula, leur voix glace le sang et leur rires semblable à du verre qui se brise (nd Bram Stoker) écorchent nos oreilles... on y entend des chevaux, cela accentue l'angoissse.

Quel dommage, il semble qu'une musique ait été oubliée, celle qui accompagne la course poursuite finale, mettant en scène les chasseurs, les boyards et Dracula, le tout dans un crépuscule cataclysmique... pas la plus belle mais décevant quand même. Love Eternal se veut très douce, ainsi que Ascension, elles sont toutes deux assez lumineuses, la fin se fait sentir et la malédiction semble levée avec la mort d'un Dracula à présent serain. End Credits accompagne le générique de fin et c'est un pot pourri de tous les thèmes du film, ça se laisse écouter avec un plaisir non dissimulé. Enfin, le bonus, Love Song for a Vampire, chanté par Annie Lennox (du groupe Eurythmics et une des plus belles voix d'Angleterre), une chanson d'amour très belle, profonde et puissante, qui conclut avec beauté le cd, j'adore cette chanson, elle est magnifique et colle très bien à l'ensemble.

Autre petit bonus, voici le casting génial de ce film tout aussi réussi.
Gary Oldman (Prince Vlad Dracula), Winona Ryder (Mina Murray / Mina Harker) Anthony Hopkins (Professeur Abraham Van Helsing) Keanu Reeves (Jonathan Harker) Richard E. Grant (Docteur Jack Seward) Cary Elwes (Lord Arthur Holmwood) Billy Campbell (Quincey P. Morris) Sadie Frost (Lucy Westenra) Tom Waits (R.M Renfield) Monica Bellucci (l'une des trois compagnes de Dracula) Jay Robinson (Maître Hawkins)

A écouter et à voir
Love Song for a Vampire



Vendredi 3 juillet 2009


clouds.jpg
Tiamat : Clouds

genre : Métal pays : Suède

1-In a dream (5m 13) 2-Clouds (3m 40) 3-Smell of Insence (4m 29) 4-A caress of stars (5m 27) 5-The sleeping beauty (4m 11) 6-Forever burning flames (4m 23) 7-The Scapegoat (4m 57) 8-Undressed (7m 08)




Aujourd'hui nous allons reprendre un parcours plus classique avec comme à mon habitude, un nouveau pays à l'honneur et cette fois ci, j'ai choisi la Suède avec le groupe assez peu connu du grand public, j'ai nommé Tiamat. Non fort évocateur pour tous les aficionados de mythologie puisqu'il s'agit d'une déeese assez lunatique chez les carthaginois, déesse de l'astre d'albâtre, ses desseins ne sont pas forcément de bonne convenance.

On démarre avec le sympathique In a dream, le titre parle de lui même, un début quelque peu brouillon, on sent qu'on est dans le coltard, mais ça ne dure pas, ça s'enchaine, bon j'admet que la voix du chanteur est assez déconcertante au premiers abords mais ça ne fait que renforcer le côté atypique de la meilleure formation de Suède selon moi. Clouds est la chanson-titre qui se laisse écouter comme il faut, c'est bon un point c'est tout. Smell of Insence est vraiment pas mal non plus, l'instrumentation y est excellente, à écouter dans un endroit calme.

A caress of stars alterne plusieurs sonorités et étrangement, quand j'écoute cet album, j'ai l'impression de penser à des couleurs, de percevoir des teintes alors que généralement ce sont des émotions que l'on ressent. Pareil pour the Sleeping Beauty que j'aime beaucoup, quelques moments calmes mais jamais doux, une sorte de noirceur ambiante, un climat un peu malsain mais sans être vraiment agressif. Forever burning flames se veut un peu plus costaud et permet de se remettre un peu, j'admire à nouveau la jaquette si particulière en même temps, et on arrive déjà à la dernière piste.

Undressed est déjà la dernière ligne droite, l'album n'est pas très long et j'en arrive à partager les mêmes sentiments que ceux suggérés par la jaquette ou l'on y voit un visage, des roses, une croix avec un corbeau crucifié dessus, un château féerique dans le lointain... une prédominance de violet, quelques teintes lumineuses dans un noir suggéré. C'est exactement l'effet que cela me procure quand j'écoute le disque et plus particulièrement Undresses qui est magnifique, je ne sais quoi penser, un peu perdue entre lumière, douceur et romantisme et la noirceur et la tristesse d'un pessimisme presque diabolique. Le morceau s'achève à brio et je me dis "déjà..."

Bref en lisant la fin, vous pouvez constater que mes impressions sont partagées, que le groupe à un style un peu particulier, ni dans la violence et l'agressivité avec des sons bien bourins, mais pas dans le calme ambiant et des paroles à l'eau de rose non plus. C'est une curiosité que je vous conseille si vous aimez ce genre de musique et la mouvance gothique (la vraie, pas celle qui veut qu'on s'habille de noir, qu'on se maquille et qu'on se scarifie en ne jurant que par le hard rock) teintée de romantisme et de compassion le tout dans un climat d'amertume un peu crépusculaire.

A écouter et à voir
The Sleeping Beauty



Dimanche 28 juin 2009


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Hommage à Michael Jackson : History

genre : Pop / Soul pays : Etats Unis

cd 1
1-Billie Jean (4m 54) 2-The Way you make me feel (4m 57) 3-Black or White (4m 15) 4-Rock with you (3m 40) 5-She's out of my life (3m 38) 6-Bad (4m 07) 7-I Just can stop loving you (4m 12) 8-Man in the Mirror (5m 19) 9-Thriller (5m 57) 10-Beat it (4m 18) 11-The girl is mine (3m 41) 12-Remember the Time (3m 59) 13-Don't stop' til you get enough (6m 05) 14-Wanna be startin'somethin (6m 04) 15-Heal the World (6m 24)

cd 2
1-Scream (4m 38) 2-They don't care about us (4m 44) 3-Stranger in Moscow (5m 44) 4-This time around (4m 20) 5-Earth Song (6m 46) 6-DS (4m 49) 7-Money (4m 41) 8-Come Together (4m 02) 9-You are not alone (5m 45) 10-Childhood (Theme from Free Willy 2) : 4m 28) 11-Tabloid Junkie (4m 32) 12-2 Bad (4m 49) 13-History (6m 37) 14-Little Susie (6m 13) 15-Smile (4m 56)


Jeudi 25 juin, un artiste de génie nous a quitté, danseur exceptionnel, compositeur de talent, auteur mémorable et chanteur de folie, Michael Jackson était tout ça à la fois, un homme privé d'enfance qui tout au long de sa vie chercha à la retrouver... mais ce n'est pas les potins et les rumeurs que je veux alimenter, on le savait atteint mentalement, endetté, affaibli physiquement... c'est d'ailleurs  un arrêt cardiaque qui le terrassa, 15 jours avant sa dernière tournée mondiale. Non aujourd'hui je vais vous décrire le premier best of que je m'étais offerte il y a de cela 13 ans (faut il être supersticieux ?)

On commence avec l'indémodable Billie Jean, mélange de soul et de pop, c'est toujours aussi excellent et entrainant. The way you make feel est une belle chanson très douce, teintée de pop classieuse, puis le délire commence avec l'inoubliable intro de Black or White avec le petit garçon qui se fait réprimander par son père parce qu'il écoute de la musique trop tard et surtout trop fort... pour ce venger, il lance le morceau Black or White avec son mémorable "Ecoute moi ça !", Rock with you est une belle ballade mélangeant les styles pour un résultat détonnant. She's out of my life est peut être l'une des moins connue de ce premier cd mais quelle belle chanson d'amour, elle est poignante.

Bad est une chanson plus rock, incroyable péchue, un régal et la chanson suivante I just can't stop loving you permet de se reposer un peu avec une mélodie très belle, une belle histoire d'amour chantée avec justesse par le King de la pop. Man in the Mirror est l'une des plus réussie, cette chanson est fabuleuse et vraiment poignante, la voix de l'artiste est au top, les paroles nous entraine dans une spirale de questions dont on ne sort pas indemnes tellement il y a de moments forts. Thriller reste un monument extraordinaire de la chanson avec son clip célèbre dans le monde entier, cette histoire de loup-garou et d'amourette, une chanson excellente et culte tout simplement.

Après avoir été tout chamboulé, voilà que l'incroyablement entrainant Beat it se pointe, hommage au film West Side Story et son intrigue à la Roméo et Juliette sur fond de guerre des gangs, une tuerie. The girl is mine (écrit par Paul McCartney) permet de se calmer un peu avec une belle chanson appaisante, l'amour nous transporte à nouveau et nous parle puis vient le funky Remember the Time qui bouge bien. Avec son ambiance disco, Don't stop t'il you get enough est l'un des premiers grands succès de Michael Jackson, une apparence classe, on baigne dans les années Motown et cela se ressent vraiment, une chanson bien entrainante, toujours aussi géniale à l'écoute. Wanna be startin' somethin enfonce le clou avec des sons africains excellents et une pêche d'enfer, une plongée étourdissante dans l'univers musical de l'artiste qui nous entraine dans un tourbillon de folie avant de calmer les ardeurs avec Heal the World, LA chanson qui m'avait renversé à l'époque et qui continue à le faire, je l'écoute en boucle depuis la mort de son auteur et j'en pleure tellement cette chanson prends aux tripes, tellement elle est belle, j'en pleure encore, comme la gamine que j'étais il y a 13 ans, une vraie bouffée de nostalgie qui ne peut laisser indifférent.

Le cd 2 commence avec l'originale Scream et l'entrainante They don(t care about us, deux morceaux piliers de l'univers de Michael Jackson, a écouter sans modération. Stranger in Moscow se veut douce, mélancolique et incroyablement belle, je passerais sur This time around qui reste très agréable pour insister sur Earth Song, une chanson puissante et profonde qui a ce petit truc qui ne vous lache pas quand vous l'écoutez. DS et Money sont empreints de Rn'B, de Funk et de Soul, le mélange est détonnant et ça sonne juste. Come Together reprend un des succès des Beattles (groupe qui inspira beaucoup l'artiste), c'est toujours aussi sympa à écouter mais je préfère de loin You are not alone, l'une des plus célèbre ballade du chanteur, un moment magique qui fait pleurer toutes les adolescentes et même les jeunes adultes comme moi.

Childhood est le thème du film Sauver Willy 2 est rappellera quelques bons souvenirs, Tabloid Junkie est une chanson qui transpire la rue et c'est vraiment excellent,2 Bad suit dans cette mouvance, on sent des inspirations Rap et Rn'B assez marquées et cela sonne juste, comme toujours. History est un patchwork ou la chanson alterne avec des enregistrements forts de l'Histoire (on peut par exemple reconnaître Martin Luther King), puis enfin on tombe sur les deux dernières chansons, la mélancolique Little Susie et la lumineuse Smile, deux belles mélodies, un concentré de bonheur, un sentiment qui vous arrache quelques larmes tandis que votre estomac se tourne dans tous les sens. Bien sûr il manque quelques succès des Jackson Five ou encore l'incontournable We are the World (écrit avec Lionel Ritchie) pour que le best of soit parfait j'hommet volontairement Rock my world qui est l'un de ses derniers grands tubes des années 2000).

Alors non je ne raconte pas la vie de Michael Jackson, je n'en ai pas envie, comprenez par là que je suis une mélomane et une musicienne par une biographe et encore moins une fan de lectures peoples toutes plus stupides les unes que les autres. Oui j'assume ce que je dis, le personnage décrié dans les médias ne m'interesse pas, l'artiste seul compte à mes yeux, surtout que maintenant que le "monstre" est mort, je ne vois pas l'interêt de salir sa mémoire, juste un dernier hommage pour l'oeuvre qu'il a accompli car avant de dire que c'est un pédophile en puissance doublé d'un psychopathe (je reconnais qu'il n'était vraiment pas très net), je voulais insister sur le fait qu'il a énormément donné pour les associations et les fondations dans l'humanitaire, qu'il s'est investi pour des causes justes touchant à l'enfance qu'on lui a volé.

Michael Jackson est une référence dans le monde de la chanson, une icône dans celui de la musique, un génie dans celui de la danse, un visionnaire dans celui du clip et un artiste reconnu en tant qu'auteur et interprète. Il s'en est allé, chapeau bas pour son oeuvre, il nous laisse un bien bel héritage, désormais Michael Jackson est entré dans la légende.

A écouter et à voir
Heal the World




Vendredi 12 juin 2009


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Final Fantasy IV : Celtic Moon

genre : Bande originale de jeu vidéo pays : Japon

1-The Prelude (3m 03) 2-Prologue... (4m 06) 3-Chocobo-Chocobo (3m 10) 4-Into the Darkness (4m 07) 5-Main Theme of Final Fantasy IV (4m 45) 6-Welcome to our town (3m 09) 7-Theme of Love (4m 10) 8-Melody of Lute (2m 59) 9-Parom and Polom (3m 13) 10-Giotto the Great King (3m 17) 11-Dancing Calcobrena (3m 13) 12-Mystic Mysidia (3m 10) 13-Illusionary World (3m 07) 14-Rydia (3m 04) 15-Troian Beauty


Bonjour à toutes et à tous, plutôt que de tergiverser sur la dernière Nouvelle Star (personnellement je trouve que si on autorisait ces jeunes talents à jouer d'un instrument et à chanter leurs propres essais, l'interet minimum serait décuplée... donc vous l'aurez compris la soupe commerciale des télé-crochet n'est pas du tout ma tasse de thé). Donc plutôt que de bavasser pour ne rien dire je vous propose un subtil mélange ce soir avec l'album orchestral du jeu vidéo Final Fantasy IV.

Etant une joueuse (pas une très grosse non plus) et aimant la musique de jeu (contrairement à ce que l'on pourrait penser, il y a de vraies perles, de vrais univers, de vrais compositeurs et parfois de vrais orchestres derrières), je vous propose cet album un peu spécial. Pourquoi est il si particulier... tout d'abord car cela nous permet de changer de pays avec à l'honneur le Japon (Saori je pense à toi ^^) mais ce disque d'arrangement a été le fruit d'une collaboration entre un compositeur japonais, Nobuo Uematsu (l'un de mes préféré en matière de game music) et un groupe folklorique irlandais, celui de la talentueuse Maire Bhreatnach. Entre Orient et Occident, nous voilà partis.

Prelude est la mélodie que l'on entend dans tous les Final Fantasy, une piste calme et magnifiquement interprétée, c'est très agréable, mention spéciale à la flûte. Prologue est le second thème de Final Fantasy, plus épique et grandiose de base, il verse dans le folklorique avec l'apparition de violons qui sont les bienvenus. Chocobo-Chocobo est une piste rythmée et très enjouée, c'est un plaisir. Avec la piste 4, ça devient plus dramatique puisqu'il s'agit de la musique accompagnant les donjons. Bon là ça devient plus joyeux, les violons font des merveilles.

Le Main Theme nous accompagne sur la carte du monde du jeu, la musique se veut à la fois entrainante et contemplative à la fois, elle nous fait voyager jusqu'à la piste suivante, plus reposante mais toujours dans une ambiance celtisante à souhaite. Normal il s'agit de base du thème accompagnant les villages. Tous ces termes doivent forcément parler aux joueurs de jeux de rôles, j'espère ne pas être trop confuse car Theme of Love est comme son nom l'indique une musique ayant pour sujet l'amour entre un chevalier sombre et une magicienne blanche. J'adore cette mélodie, elle est très belle dans cette version ou les violons font transpirer l'émotion.

N'allez pas croire qu'il n'y a que des violons, flûtes, percussions et accordéon sont aussi de la partie, ainsi que quelques instrument typiquement irlandais comme le whistle et le bouzouki. Melody of Lute est une musique vraiment poignante, elle marque un moment fort dans le jeu, le sacrifice d'Edward le barde... et puis le lute donne un joli son. Je passerai les pistes 9 et 10 qui sont moins marquantes mais très agréables tout de même avec un sentiment d'espièglerie et de malice dans une ambiance festive. Dancing Calcobrena se veut sombre, c'est un ennemi assez atypique (et assez agaçant quand on fait n'importe quoi) mais elle me déçoit quelque peu, j'aurais aimé entendre une introduction au clavecin (par exemple), c'est une partie très importante qui fait tout le sel de cette musique... enfin à mon avis.

Dernière partie du cd avec Mystic Mysidia et son ambiance à mi chemin entre le mystère et le farfelu. Illusionary World marque le moment ou l'on foule le sol lunaire. Une ambiance planante et évasive avec une instrumentalisation celtique. Rydia est une piste magnifique, ma préférée, pleine de douceur et de passion avec une voix étherée accompagnant la mélodie du refrain, une merveille. On achève l'écoute avec Troian Beauty, une piste très belle ou la harpe fait son apparition à nouveau, elle accompagne les déambulations des protagonistes dans une ville féerique et paisible peuplée de femmes uniquement. L'arrangement fait mouche et c'est un plaisir à l'écoute.

J'espère que vous aimerez le genre, c'est un album vraiment appaisant à écouter au coin du feu, avec un bon livre, ou dans le lit avant d'éteindre la lumière. Si vous n'aimez pas les jeux vidéo, aucune importance, pas besoin de connaître le jeu pour apprécier la musique et si vous êtes des amateurs de musiques celtiques, c'est un excellent investissement. Bien sûr le cd est difficilement trouvable du fait qu'il n'est pas commercialisé en France sauf en boutique import. Peut être Saori l'a t'elle dans sa boutique en réserve (je ne fais pas de pub, je n'en ai pas l'autorisation)... ou bien sûr on peut le trouver sur internet et cela relativement facilement. Merci pour votre interet et bonne fin de journée à vous !

A écouter et à voir
Rydia



Mercredi 10 juin 2009


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Mariah Carey : Mariah Carey

genre : Soul pays : Etats Unis

1-Vision of Love (3m 30) 2-There's got to be a way (4m 54) 3-I don't wanna cry (4m 49) 4-Someday (4m 08) 5-Vanishing (4m 12) 6-All in your mind (4m 46) 7-Alone in Love (4m 12) 8-You need me (3m 52) 9-Sent from up above (4m 05) 10-Prisonner (4m 24) Love takes time (3m 50)


Aujourd'hui, le pays à l'honneur est un nid à talent quasi sans limites, il s'agit des Etats Unis et c'est d'une chanteuse à voix que je vais vous parler ce soir, la belle Mariah Carey et plus précisemment de son premier album. Musique !

Mariah Carey avant d'être une chanteuse de Rn'B aux mélodies fades et aux paroles niaiseuses est avant tout une chanteuse de soul, son timbre de voix est magnifique et marque l'arrivée d'une artiste blanche dans le milieu. Josephine Baker, Dorothée Dandridge, Aretha Franklin, Diana Ross et Whitney Houston, toutes des divas black à la voix sublime et je ne parle pas de Grace Jones ou de Deedee Bridgewater. Mariah Carey arrive et déballe sa voix d'une intensité rarement égalée (jusqu'à 6 octaves, j'ai essayé) et fait trembler le monde de la soul et du rythm and blues.

Vision of Love est l'un de ses premiers tubes, une chanson célèbre qui empreinte beaucoup à la soul music. Une ballade magnifique qui reste dans la tête. Les pistes 2 et 3 sont un poil plus calme et reposée avec l'amour, la séparation et les sentiments qui suivent. Someday est le second tube, c'est à mon sens la mélodie la plus entrainante, elle marque également le style pop propre à la chanteuse. Vanishing est une jolie chanson teintée de la lumineuse voix de l'artiste. All in your mind se laisse écouter sans problème, c'est très agréable à l'écoute.

Alone in Love comme son nom l'indique est un peu plus tristounette, comme le reste de l'album ça parle d'amour, de déceptions, de contrariétés et de regrets, de larmes aussi. Ce sont des chansons de lovers comme dirait Amaury (qui adore cette chanteuse d'ailleurs) mais la voix est tellement exceptionnelle quand fait fi des lacunes musicales ou du style un peu dégoulinant. Les pistes 8 et 9 sont du même accabit, Prisonner se veut un peu plus poignante avec toujours cette douceur et cette force mélangées dans la voix de Mariah Carey.

Enfin, Love takes times est le troisième et dernier tube de l'album, une vraie perle et l'une de mes chansons préférées sur ce disque. La galette se termine en douceur et avec brio et laisse présager que du bon pour la suite de cette immense chanteuse qui hélas à partir de l'album Rainbow s'est laissée aller dans le commercial facile même si quelques trésors sont toujours présents dans ses derniers albums (je pense à Charmbracelet ou The Emancipation of Mimi). J'espère que cela vous aura plu et je vous dis à très bientôt.

A écouter et à voir
Someday



Jeudi 4 juin 2009 Spécial Nouveau Monde


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The Mission : Original motion picture

genre : Bande originale de film pays : Italie

1-On Earth as it in heaven (3m 48) 2-Falls (1m 53) 3-Gabriel's Osboe (2m 12) 4-Ave Maria Guarani (2m 48) 5-Brothers (1m 30) 6-Carlotta (1m 19) 7-Viva Nostra (1m 52) 8-Climb (1m 35) 9-Remorse (2m 46) 10-Penance (4m 00) 11-The Mission (2m 47) 12-River (1m 57) 13-Gabriel Osboe (2m 38) 14-Te Deum Guarani (0m 46) 15-Refusal (3m 28) 16-Ascunsion (1m 25) 17-Alone (4m 18) 18-Guarani (3m 54) 19-The Sword (1m 58) 20-Miserere (0m 59)

Pour conclure ce premier tryptique consacré au Nouveau Monde donc, je vous propose les musiques accompagnant le splendide film de Roland Joffé, j'ai nommé Mission. Un casting exceptionnel composé de Jeremy Irons, Robert de Niro, Ray McAnally, Aidan Quinn ou encore Liam Neeson avec à la baguette, le maestro de toujours : Ennio Morricone !!

Ne changeons pas la donne avec cette chronique, puisque c'est l'Italie qui est à l'honneur. Le film se déroule au Brésil, en Amazonie pourrait on dire, beaucoup plus étendue que de nos jours. L'histoire conte l'amitié de deux ennemis de base, l'un soldat, l'autre prêtre durant la période d'évangélisation du Brésil. On commence avec une superbe musique qui est le thème principal du film, choeurs religieux, instrumentation impecable, on s'y croirait, ça retourne le coeur tellement il y a de l'émotion dans ces notes.

Cet album est particulier, teinté de lumière, il alterne la musique fesant référence aux religieux chrétiens avec une musique plus tribale pour marquer la présence indigène. Je ne vais pas m'attarder sur tous les morceaux, il y en a 20 et ça fait un peu beaucoup. Sachez que le second thème du film, Gabriel Osboe est génial et touchant avec sa petite mélodie à la clarinette, prenant et culte. Carlotta me parait un peu tristounette, disons qu'il y a une certaine apréhension qui se fait sentir dans la musique, la même que devait éprouver cette femme pour l'homme blanc. Viva Nostra reprend avec beauté le thème du film à la flûte, c'est tout simplement magnifique.

On arrive avec quelques morceaux plus contemplatifs avec Climb, Remorse et Penance, ils se veulent un peu plus sombre. The Mission apporte un peu de fraicheur quant à River, elle rapelle un passage culte du film, il y a une certaine tension dans la reprise du thème principal. Et c'est bien normal quand on le voit en image. Viennet quelques pistes tels que Te Deum Guarani qui se veulent plus intimidante, on approche de la fin avec Refusal et Asunsion avec quelques notes tragiques dans un enrobage presque appaisant. Je m'exprime mal très certainement mais si vous avez vu ce chef d'oeuvre vous comprendrez.

Alone et Guarani semblent marquer l'apogée du rythme instauré par les pistes précedentes. La musique indigène se fait plus palpable comme si elle jouait les derniers instants de son peuple. Bien sûr ça n'a rien de vraiment agressif mais disons qu'on y ressent une certaine tension, celle de la fin. The Sword casse ce fameux rythme et impose de nouveau la plainitude, c'est la fin d'une course contre la mort, une fin inéluctable et implacable mais assumée. Miserere reprend un passage du thème avec des choeurs d'enfant, c'est court, ça calme et c'est à la fois beau et triste. J'ai pleurée à la fin du film alors je ne me suis pas privée pour verser une larme à la fin de l'écoute.

Ennio Morricone prouve qu'il est l'un des plus grands compositeurs dans le milieu avec cette bande originale qui fait partie selon moi des chef d'oeuvres du maître surtout que celui ci a judicieusement pioché dans du Scubert avec Ave Maria Guarani. Bref c'est d'une beauté, j'espère que vous comprendrez et que vous apprécierez. Je vous dis donc à bientôt avec un tout autre genre musical.

A écouter et à voir
Medley de On Earth as it in heaven - Gabriel Osboe - River - Miserere



Lundi 1er juin 2009 Spécial Nouveau Monde


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Angra : Holy Land

genre : Métal progressif pays : Brésil

1-Crossing (1m 55) 2-Nothing to Say (6m 20) 3-Silence and Distance (5m 34) 4-Carolina IV (10m 33) 5-Holy Land (6m 29) 6-The Shaman (5m 23) 7-Make Believe (5m 51) 8-ZITO (6m 02) 9-Deep Blue (5m 47) 10-Lullaby for Lucifer (2m 43)


Pour continuer sur le thème du "Spécial Nouveau Monde", c'est le second album du groupe Angra qu j'ai choisi, Holy Land, un album fort retraçant l'Histoire du pays dont le groupe est originaire, le Brésil. Comme vous pouvez le constater, je ne déroge pas à ma règle en changeant d
e pays à chaque écoute et j'espère que celle ci vous plaira.

Tout d'abord, je sais qu'une grande partie d'entre vous, sont allergiques à tout ce qui touche le hardrock ou le métal, certains parce qu'ils n'aiment tout simplement pas le genre, d'autres parce qu'ils ont peur de se lancer dans l'écoute et qu'ils se fient au clichés. N'ayons pas honte de se l'avouer, je fesais moi même parti de ces personnes là, certains genres ne m'attiraient pas uniquement car on en diffusait une mauvaise image, exactement comme le Rap et le hip hop (qui renferment  de nombreuses perles rares trop souvent ignorées).

Pour commencer, sachez que le rock et le métal ne sont pas les musiques du Diable et cet album le confirme avec des instruments et des mélodies variées tantôt agressives, tantôt planantes mais jamais dans un excès de violence gratuit comme on pourrait le croire. Crossing est l'introduction ou l'on entend la voix douce d'une femme à travers la forêt et les oiseaux tropiquaux pour laisser place à la mer et l'orage, excellente mise en bouche pour entrer dans Nothing to Say, une chanson entrainante mélant la voix charmeuse d'André Matos au délires électriques des guitaristes Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt.

Silence and Distance fait penser à l'Océan et puis on sent que les explorateurs touchent au but, le début se veut très calme et reposant puis c'est l'excitation et on sent une vague d'aventure nous submerger. Carolina IV est la masterpiece avec plus de 10 minutes d'écoute, le début est mémorable avec ses percussions tribales, le rythme est hallucinant et la voix sublime d'André Matos fait le reste entre deux coups de gratte. Holy Land se veut plus douce, toujours aventureuse avec des flûtes brésilienne en fond, on se croirait sur les plages du Brésil, longeant la côte et partant à l'aventure, c'est très agréable à l'écoute et pas du tout violent.

The Shaman est une chanson forte, puissante avec son instrumentation tribale et son rythme effrené qui donnerait presque envie de danser avec les habitants du villages. On y ressent à la fois le calme et l'harmonie avec la nature, puis la stimulation rapide et entaitante humaine. Make Believe n'est pas ma préférée mais reste une belle ballade, une sorte de slow façon hardrock histoire de contempler le chemin parcouru. ZITO se veut de nouveau d'une rapidité et d'une efficacité surprenante, tout s'accélère, de la gratte électrique à la batterie, c'est un régal pour ceux qui aiment l'alternance des instruments de ce genre, il s'agira de la dernière tempête de l'album, mais qu'el plaisir.

L'album se termine pas deux pistes calmes, Deep Blue et son orgue, une sorte de cauchemar aquatique d'une beauté incroyable, l'instrumentation est calme, la voix du chanteur toujours aussi inspirée et puissante, on se croirait vraiment sur l'Océan voir même au fond à certains passages, c'est divin. Lullaby for Lucifer est très (trop) courte et très reposante, on y entend les mouettes et les vagues, on se sait sur une plage, à bout de force mais sur la terre ferme, la guitare sèche accompagne doucement les dernières paroles du chanteur... on sait que le voyage est déjà terminé, il fut intense mais qu'est ce que c'est bon. Jetez vous sur cet album si vous ne le connaissez pas encore, aucune méchanceté gratuite dans ce disque, de la force, des instruments agressifs, des poésies inspirées et des ballades mélodiques mais rien qui laisserait penser que le Diable est derrière ce son, croyez moi.

A écouter et à voir
Nothing to Say


Jeudi 28 mai 2009 Spécial Nouveau Monde


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1492 Conquest of Paradise : Original motion picture

genre : Bande originale de film pays : Grèce

1-Opening (1m 21) 2-Conquest of Paradise (4m 30) 3-Monastery of La Rabida (3m 24) 4-City of Isabel (2m 08) 5-Light and Shadow (3m 31) 6-Deliverance (3m 20) 7-West across the Ocean Sea (2m 44) 8-Eternity (1m 33) 9-Hispanola (4m 39) 10-Moxica and the Horse (6m 42) 11-Twenty Eight Parallel (4m 47) 12-Pinta Nina Santa Maria (Into Eternity) (12m 37)


J'entame un tryptique "Spécial Nouveau Monde" avec pour thème de fond, la découverte des Amériques. Ne changeons pas nos habitudes en changeant de pays avec cette fois ci, la Grèce à l'honneur (j'espère que cela plaira à Eleni). En effet, je vais vous parler des musiques du film 1492 Christophe Colomb réalisé par Ridley Scott avec Gérard Depardieu dans le rôle titre (quelle déchéance pour cet excellent acteur caméléon) et Sigourney Weaver (Alien) dans le rôle de la reine Isabelle d'Espagne. La musique a été composée par l'immense Vangelis, un des meilleurs.

Vangelis est un homme que j'admire beaucoup et que je respecte énormément, ce film est incontestablement l'une de ses plus grandes réussite dans le milieu, son style New Age accompagné d'un son plus hollywoodien fait des merveilles comme le magistral et épique Opening-Conquest of Paradise, plus de 5m d'envolée lyrique, de puissance et d'échappée mélodique pour un bonheur incommensurable, la musique est très célèbre et accompagne souvent les plus grands spectacles. Monastery of La Rabida est beaucoup plus calme avec un son ambiant magnifique. City of Isabel se veut calme et appaisante, mais aussi grandiose avec des sonnorités hispaniques très agréables.

Light and Shadow, comme son nom l'indique alterne les moments de doutes et d'espoir pour un passage sensationnel avec Deliverance. L'ensemble de l'album se veut assez calme contrairement à ce que laisse présager les deux premières pistes. La guitare espagnole et les flûtes s'en donnent à coeur joie, on ressent bien les inspirations hispanisantes et la présence de la mer à la fois magnifique et meurtrière comme dans la 7ème piste : West across the Ocean Sea. Eternity est un momment de calme absolu qui précède la tempête.

Hispanola et Moxica and the Horse sont deux concentrés purs de tranquillité et de sérénités, je n'arrive pas à décrire ce que l'on ressent à l'écoute, on se sent  bien, on se sent partir, on se croirait sur les plages et les collines de ces îles en compagnie des indigènes. Twenty Eight Parallel comme son nom l'indique est une piste marine qui reprend le thème du film au piano pour quelques minutes d'extase. Enfin la dernière piste se veut elle aussi contemplative, en alternant émotions et évasion pour terminer avec la reprise de Eternity avec sa flûte pour un final, calme, mais poignant, bouleversant, qui nous prend aux trippes. On se sent partir, on y laisse quelque chose, on pourrait presque y voir la caravelle s'éloigner vers l'espagne, saluée par les autochtones de l'île. Un grand moment assurément que l'écoute de ce disque, je vous le conseille vivement.

A écouter et à voir
Conquest of Paradise

La suite de la découverte du Nouveau Monde mais dans un genre résolument différent très bientôt. J'espère vous avoir donné envie de découvrir ou de redécouvrir cette oeuvre. Bonne journée à vous !!



Dimanche 24 mai 2009


louise-attaque.jpgLouise Attaque : Louise Attaque

genre : Indépendant pays : France

1-Amours (1m 56) 2-J't'emmène au vent (3m 05) 3-L'invitation (2m 39) 4-La Brune (1m 55) 5-Les nuits parisiennes (2m 32) 6-L'imposture (2m 24) 7-Savoir (1m 46) 8-Arrache moi (2m 01) 9-Léa (3m 18) 10-Fatigante (2m 51) 11-Tes yeux se moquent (3m 09) 12-Vous avez l'heure (2m 26) 13-Toute cette histoire (5m 27) 14-Cracher nos souhaits (3m 26)


Aujourd'hui nous allons faire escale en France, notre cher beau pays qui habrite de nombreux talents tels que le groupe Louise Attaque qui a connu a joli succès avec ce premier album intitulée sobrement, Louise Attaque. Analyse d'un concentré de bonne humeur de la fin des années 90.

On commence avec une petite chanson très courte de moins de 2 minutes mais très joli pour arriver avec l'un des tubes de l'album J't'emmène au vent. Un morceau très entrainant qui est assez représentatif du groupe, une voix à la fois langoureuse et jubilatoire unique, c'est celle de Gaetan Roussel, un instrument prédominant, le violon, et enfin une rythmique endiablée versant dans la pop world avec des influences ska et d'autres plus traditionnelles. Je trouve la chanson joyeuse et entrainante bien qu'un peu répétitive au niveau des paroles, mais ce n'est que mon avis.

La piste 3, Ton invitation est un petit moment de bonheur avec des paroles toujours à mi chemin entre la loufoquerie enfantine et la gravité poétique. Vous trouvez que ça ne veux rien dire, attendez d'avoir écouté alors. La brune est également très courte, cela me fait penser que Louise Attaque s'écoute un peu comme des contines pour grand avec des chansons courtes, un peu espiègle et joyeuses mais à la moralité plus mature. Les nuits parisiennes est le 3ème tube de l'album, une ôde à la capitale française, toujours entrainante mais tout aussi romantique.

Nous avons le droit ensuite à plusieurs chansons de deux minutes tantôt douce-amère, tantôt curieuse avec L'imposture, puis Savoir et enfin Arrache moi. Léa est une de mes chansons préférées, elle me rapelle ma bonne amie du même nom qui vient très régulièrement sur ce blog, à la différence c'est que la mienne n'est ni moche, ni chiante. Fatigante enchaine très bien avec le précédent morceau, une magnifique petite complainte à écouter sans modération.

Tes yeux se moquent est la 11ème chanson est s'inscrit dans la lignée des deux précédentes, Vous avez l'heure est plus hésitante mais reste un plaisir pour les oreilles. Toute cette histoire est la ballade de l'album, un morceau un peu évasif et langoureux qui se laisse écouter avec une légère appréhension des paroles, le tout durant un peu plus de 5 minutes. On achève la galette avec Cracher mes souhaits qui clôt le disque avec un sentiment qu'il y aura bientôt d'autres histoires à écouter. Bref vous l'aurez compris j'adore Louise Attaque, un groupe talentueux et original ayant eu la bonne idée d'incorporer des violons à leurs ballades chantées avec maestria par un interprète aussi doué pour la chanson que pour les paroles.

A écouter et à voir
J't'emmène au vent (3m 04)



Mardi 19 mai 2009


the-never-ending-story.jpgThe Never Ending Story : Original motion picture

genre : Bande originale de film pays : Allemagne

1-Never Ending Story (3m 32) 2-Swamps of Sadness (1m 57) 3-Ivory Tower (3m 10) 4-Ruined Landscape (3m 03) 5-Sleepy Dragon (3m 59) 6-Bastian's Happy Flight (3m 16) 7-Fantasia (0m 56) 8-Atreyu's Quest (2m 52) 9-Theme of Sadness (2m 43) 10-Atreyu meets Falkor (2m 31) 11-Mirror Gate Southern Oracle (3m 10) 12-Gmork (0m 29) 13-Moonchild (1m 24) 14-The Auryn (2m 20) 15-Happy Flight (1m 23)


Aujourd'hui c'est en Allemagne que je vous emmène, avec la bande originale du film L'Histoire sans Fin. Vous me direz que le film est américain... pas entièrement faux sauf que le réalisateur Wolgang Petersen est bien allemand, l'actrice Tami Stronacht aussi, et bien sûr les deux compositeurs le sont également, il s'agit de Giorgio Moroder et de Klaus Doldinger. La critique sera quelque peu différente puisqu'elle évoquera des souvenirs bien précis, visionnage de film oblige.

Tout d'abord, la galette comprend 15 morceaux, les cinq premiers ont été composés par Giorgio Moroder, pionier du disco et compositeur des musiques de films célèbres tels Midnight Express, Scarface ou encore Flashdance. On commence avec la chanson d'ouverture chantée par Limalh, une piste déjà culte pour bon nombre d'entre nous, on écoute avec plaisir la voix du chanteur qui tel un Mika avant l'heure aime monter dans les aigus. Swamps of Darkness ou les Marécages de la Mélancolie prennent aux trippes, la mélodie est sublime et vraiment triste.

Ivory Tower ou l'inoubliable thème de la Tour d'Ivoire en version plus rapide et presque dansante, une merveille, peut être la meilleure piste de l'album. Le quatrième morceau n'est autre que Ruined Landscape, le thème du Néant, dans la même veine que Swamps of Darkness mais plus complete et toujours aussi amère. Sleepy Dragon marque la piste la plus longue, une ballade à la guitare électrique et au synthétizer qui se veut appaisante et rassurante.

On passe à la partie composée par Klaus Doldinger, artiste méconnu mais au potentiel interessant comme avec ce Bastian's Happy Flight (qui devrait être en dernière pourrait on penser) et qui est le thème de Falkor, un morceau rapide, entrainant et épique à souhait. Fantasia est court, trop peut être mais l'écoute se veut interessante, Atreyu's Quest quant à elle nous montre toute la gravité de la situation dans un calme déconcertant avec un sentiment de grandeur également. On enchaine avec Theme of Sadness, le même que celui de Giorgio Moroder... évidemment ce thème accompagne la mort d'Artax le cheval du héros qui se laisse périr dans les marais... qui n'a pas pleuré à ce moment, moi j'ai versé beaucoup de larmes.

Histoire de se remonter le moral, Atreyu meets Falkor fait son entrée avec douceur pour s'enflammer sur la fin en reprenant le thème du dragon. Mirror Gate-Southern Oracle se veut lente, inquiétante et pesante, elle marque très bien ce passage opressant et grandiose dans le film mais ô combien desespérant sur la fin... Il est temps pour Gmork de faire son apparition dans une mélodie très courte mais rapellante bien l'effroi qu'inspire le loup envoyé du néant. Moonchild est une mélopée mystérieuse pour devenir épique et grandiose sur la fin.

Enfin The Auryn est le thème de la Petite Impératrice, une mélodie douce et lumineuse bercée par des coeurs enchanteurs, cette musique entoure le personnage d'une aura divine et unique. On achève le disque avec Happy Flight qui reprend le thème de Falkor et marque aussi la fin du film. C'est déjà fini, on aurait aimé plus tellement c'est bon, personnellement j'aurais préférée avoir des musiques plus longues pour Fantasia ou Gmork et avoir la version du film de Ivory Tower en plus qui se veut plus grandiose et épique... mais c'est pour chipoter tout ça. J'espère vous avoir rapellé de bons souvenirs à pas mal d'entre vous avec ce film de notre enfance et avoir fait rêver les autres avec cette B.O magique et enchanteresse.

A écouter et à voir
Ivory Tower



Samedi 16 mai 2009


the-silent-force.jpgWithin Temptation : The Silent Force

genre : Métal symphonique pays : Pays-Bas

1-Intro (1m 38) 2-See who I am (4m 51) 3-Jillian (4m 46) 4-Stand my ground (4m 26) 5-Pale (4m 23) 6-Forsaken (4m 53) 7-Angels (4m 00) 8-Memories (3m 51) 9-Aquarius (4m 46) 10-It's the Fear (4m 06) 11-Somewhere (4m 13)



A chaque chroniques, un pays différent, aujourd'hui ce sont les Pays Bas qui sont à l'honneur avec l'immense Within Temptation. Une formation talentueuse mélangeant le métal, le symphonique, le gothique et la world music, un régal pour les oreilles surtout avec la sublime voix de la chanteuse Sharon den Adel.

The Silent Force est un album qui me tient à coeur, car c'est il l'un des des derniers ou ma meilleure amie et moi avont trippé comme des malades. Ecoute en boucle, réinterprétation personnelle, analyse vocale et musicale, bref la totale. Et puis je sais que cet album plait beaucoup à Amaury ainsi qu'à Sébastien. Bien commençons les hostilités avec une introduction ténébreuse adoucie par la voix épurée de la chanteuse. A peine le morceau terminé que vient du lourd, See who I am est un moment magistral à la fois entrainant et terrifiant dans son thème. Du pur bonheur ou la batterie et le chant se confrontent en alternant douceur et violence.

Jillian est une chanson plus violente encore, la noirceur y est palpable, les paroles sont mélancoliques à souhait, une véritable ode gothique au romantisme. Stand my ground se veut plus accessible car plus pop dans son approche, le morceau assez rythmé se laisse écouter facilement. La piste suivante, Pale, se veut plus douce, plus lumineuse contrastant avec la noirceur du reste. Forsaken est peut être le morceau qui prend le plus au trippes tant la mélodie est puissante et la voix épurée de Sharon den Adel accompagnant parfaitement la musique.

Angels, la 7ème piste se veut plus calme, un morceau plus populaire mais très joli à écouter mélant puissance lyrique et beauté musicale. Memories est une chanson poignante, touchante, elle me parle beaucoup et comme son nom l'indique me rapelle pleins de choses à la fois tristes et merveilleuses... c'est exactement la même passion et la même amertume que l'on retrouve dans la chanson. Aquarius est un peu plus fade, plus dégoulinante musicalement mais se laisse écouter.

On termine avec l'entrainante It's the Fear, fort sympathique à l'écoute, puis la ballade finale Somewhere qui est le morceau le plus calme du cd, plus que Memories car la voix de Sharon se veut plus douce et moins puissante émotionnellement. Néenmoins les sentiments sont bien là et la chanson s'achève tout en finesse et en beauté. Vous l'aurez compris, j'adore ce groupe et cet album fait parti de leurs meilleures performances (toujours derrière Mother Earth selon moi). Pour tous les allergiques au métal, n'ayez aucune crainte, ça reste bien du métal certes, mais pas de sons trop bourrins et de riffs saturés, ni de voix tapant dans le brunge. Non, beaucoup de douceur, de mélodie et surtout une voix à la fois pure et puissante.

A écouter et à voir
Memories (3m 50)



Jeudi 14 mai 2009

showbiz.jpgMuse : Showbiz

genre : Rock alternatif pays : Royaume Uni

1-Sunburn (3m 54) 2-Muscle Museum (4m 23) 3 Fillip (4m 01) 4-Falling Down (4m 34) 5-Cave (4m 46) 6-Showbiz (5m 16) 7-Unintended (3m 57) 8-Uno (3m 38) 9-Sober (4m 04) 10-Escape (3m 31) 11-Overdue (2m 26) 12-Hate this & I'll love you (5m 09)



Après un petit passage par l'Irlande, passons sur l'île d'à côté, celle de la Grande Bretagne pour faire la connaissance d'un groupe qui est devenu très populaire au début des années 2000, il s'agit de Muse, l'une des meilleures formations du genre actuellement et accessoirement, l'une de voix les plus belle de tout le Royaume Uni, j'ai nommé Matthew Bellamy.

Showbiz est le premier véritable album du groupe, sorti en 1999, il est déjà représentatif du meilleur de Muse et on commence par la célèbre première piste, Sunburn. Un début au piano pour une chanson acidulée sur fond de riffs mélancolique et de quelques notes magnifique de piano. Muscle Museum est la chanson qui lancera Muse, je l'adore avec son instrumentation me faisant songer aux mandolines de Venise pour un résultat détonnant passant de la douceur amère à la gravité plus brute. Fillip est le troisième morceau, très entrainant et toujours aussi prenant avec peut être une présence plus marquée de la guitare électrique et de la batterie.

La piste 4, Falling Down se veut très douce, un soupir de tristesse pour mieux enchainer avec Cave qui se veut nettement plus agressive pour mieux laisser place au désarroi. Showbiz est la chanson titre et la plus longue piste de l'album, un condencé d'amertume et de nostalgie pour une musicalité à la fois forte et appaisante mais toujours preanante. Unintented est certainement la mélodie la plus triste de la galette, une voix déchirante et un refrain entetant pour quelques larmes versées sur la fin. Uno qui est la huitième piste se veut plus puissante au niveau mélodique mais on reste toujours dans un univers tourbillonnant ou la voix en détresse du chanteur accompagne admirablement les riffs de la guitare électrique.

L'album se poursuit avec le jubilant Sober qui remet un peu la pêche, puis on retombe avec la douce-amère Escape. Overdue est la plus courte chanson mais elle n'en reste pas moins agréable, elle laisse la place à la 12ème et dernière chanson, la ballade Hate this & I'll love you, une ballade très calme mais vraiment poignante, la mélodie y fait beaucoup, les paroles prennent toujours autant aux trippes, un régal. Bref vous l'aurez compris j'adore ce groupe et cet album est une vraie réussite que je vous conseille si vous ne connaissez pas encore.

A écouter et à voir :
Muscle Museum (4m 00)



Mardi 12 mai 2009

amarantine.jpgEnya : Amarantine

genre : New Age pays : Irlande

1-Less than a Pearl (3m 44) 2-Amarantine (3m 13) 3-It's in the Rain (4m 08) 4-If I could be where you are (4m 01) 5-The River Sings (2m 50) 6-Long long Journey (3m 17) 7-Sumiregusa (4m 42) 8-Someone said Goodbye (4m 02) 9-A Moment Lost (3m 08) 10-Drifting (4m 12) 11-Amid the Falling Snow (3m 39) 12-Water shows the Hidden Heart (4m 39)


Voici une artiste que j'apprécie beaucoup et que je considère comme la plus belle voix d'Irlande. Je l'ai fait découvrir à Amaury il y a peu et ce dernier a beaucoup apprécié. Voici donc mon avis sur son avant-dernier album et de loin, l'un de ses plus connu.

On commence en douceur avec la voix lancinante de la mezzo-soprano Enya, une piste tout en douceur qui s'étale de façon onirique lorsque la belle entonne un refrain nappé d'une voix magnifique. Amarantine est la piste la plus célèbre, un subtil mélange de Pop et de New Age bercé par des paroles enchanteresses. La piste suivante poursuit une vision quelque peu Pop World mais d'un calme vraiment appaisant. La piste 4 se laisse écouter avec plaisir pour arriver sur The River Sings un poil plus entrainante baignant dans une ambiance folklorique très agréable.

Long long journey se veut assez douce et toujours empreinte de cette touche folklorique bienvenue. On arrive ensuite à la 7ème piste qui se veut la plus longue, un voyage touchant dont l'écoute ne laisse pas indifférent, sans doute une des plus grandes réussites de l'album. Les deux pistes suivantes sont toutes deux des perles de douceur mais je préfère m'attarder sur Drifting, une belle ballade accompagnée de la voix toujours aussi pure de la chanteuse. On termine la galette par deux très belles chansons qui certes ne sont pas les plus mémorables mais reflète une certaine magie, de quoi prolonger ce magnifique moment de détente.

J'espère vous avoir donné l'envie d'écouter cet album vraiment agréable à écouter ou peut être de vous avoir fait découvrir et aimer cet artiste et ce style musical. Comme demandé, j'inclu un lien pour vous faire une meilleure opinion de la musique en question.

A Ecouter et à voir :
Amarantine (3m 11)


Vendredi 1er mai 2009


made-in-hong-kong-copie-1.jpgNightwish : Made in Hong Kong

genre : Métal symphonique pays : Finlande

1-Bye bye Beautiful (4m 34) 2-Whoever brings the Night (4m 24) 3-Amaranth (4m 47)
4-The Poet and the Pendulum (13m 59) 5-Sahara (6m 10) 6-The Islander (5m 25) 7-Last of the Wilds (6m 31) 8-7 Days to the Wolves (7m 11) 9-Escapist (4m 57) 10-While your lips are still red (4m 19) 11-Cadence of her last breath (4m 14)



Aujourd'hui je vais commencer par un article d'actualité puisque le dvd Made in Hong Kong du groupe finlandais Nightwish vient de sortir chez nous. Etant aller voir cette fabuleuse formation au Zénith de Paris le 24 mars dernier, j'avais réservé ce dvd pour l'occasion. Après écoute et visionnage je suis en mesure de vous faire partager mes impressions, qui sont personnelles bien entendu.

Nightwish est un groupe de métal symphonique que j'apprécie tout particulièrement, et c'est avec une joie et une excitation non dissimulées que j'ouvre le précieux paquet qui vient d'arriver chez moi. Première déception, il ne s'agit pas d'un dvd live. L'édition présente est sortie soit sous la forme cd + dvd ou bien dvd + cd (celle en ma possession), commençons donc par l'essentiel, le cd.

le cd : Reprenant l'album Dark Passion Play, l'album commence avec le très dynamique Bye bye Beautiful, le morceau est très proche de la version de l'album, vient ensuite Whoever brings the Night, une piste assez rythmée et plaisante, Amaranth m'a un peu déçu, il manquait une certaine puissance sonore à mon humble avis. The Poet and the Pendulum reste la masterpiece du cd et reste excellent et fidèle à la version d'origine même si (ce qui est normal), la voix de la charmante Anette Olzon n'excelle pas autant dans les teintes pures et aigues que l'on peut entendre sur l'album. Sahara reste sans surprise, c'est ensuite que l'on entend ce qui fait le charme d'un album live, le groupe s'adressant au public, vient ensuite la très calme The Islander, toujours aussi émouvante suivie du démentielle Last of the Wilds (bien que manquant d'un peu de grandiloquence, un peu d'impro pour les envolées lyriques auraient été merveilleux). 7 to the Wolves marque sans surprise la fin du cd live.

Car le cd live ne comprend que 8 pistes ! Pourquoi ne pas avoir joué toutes les pistes de l'album ? Master Passion Greed, Eva, For the Heart I once had et Meadows of Heaven ont été oubliées. En revanche on a le droit à de l'inédit avec Escapist (rappellant quand même She is my Sin), While your lips are red et la version démo de Cadence of her last breath (le dernier oubli d live) chanté uniquement par Marco Hietala (alors que c'est Anette Olzon qui la chante sur l'album), ça surprend mais ce n'est pas désagréable, une bonne surprise.

le dvd : Pour ceux qui sont fans et qui ont déjà la version deluxe ou limitée de Dark Passion Play, le contenu peut sembler un poil anecdotique car on a de nouveau aux vidéos de Bye bye Beautiful et Amaranth. Petit plus celle de The Islander, bien qu'elle soit déjà sur le cd single du même nom. Heureusement le documentaire sur la tournée est présent et fait plaisir à voir, il est très interessant et c'est toujours bon à prendre. Maintenant pourquoi ne pas avoir mis un concert en plus ? Pourquoi ne pas avoir mis la version chantée de Last of the Wilds également ?

Conclusion : Mon avis final est mitigé, ce dvd/cd est en demie teinte, d'une part car la partie live du cd est bien trop courte (il manque quand même 6 chansons de l'album originel) et qu'il manque une partie concert sur le dvd ainsi que la présence bienvenue d'un Last of the Wilds chanté (en finnois qui plus est). J'en viens à dire que l'achat de ce dvd/cd n'est indispensable que pour les vrais fans du groupe (comme moi) et que j'aurais préféré attendre un an de plus pour avoir un vrai dvd live (qui arrivera certainement) plutôt que de me retrouver un produit certes excellent mais à l'interet plutôt mitigé.

A Ecouter et à voir :
Whoever brings the Night (4m 24)





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