Chasseur de légendes 8
Journal de bord d'un chasseur de légendes
chapitre 8
La petite ville
près des champs
Bonjour à tous, aujourd'hui je vais vous
emmener dans un lieu dans je vous ais déjà parlé
mais dont je vais vous décrire plus amplement
l'atmosphère qui y règne et les sensations que
j'y ai ressenti. Nous allons donc faire un petit
tour dans Pierrelaye, petite ville située au beau
milieu de la plaine du Parisii entre Beauchamp,
Herblay, Saint Ouen l'Aumône, Bessancourt et Taverny.
La première fois que je me suis rendu dans cette
ville, j'ai eu une légère appréhension sans en
connaître l'origine, un ressentiment qui s'amplifira
par la suite. Pierrelaye est une petite cité dans les
origines rurales ne font aucun doute, cela se voit
dans l'architecture des maisons ou avec la
présence d'exploitations agricoles entourant
pratiquement toute la ville.
les champs se situant entre Beauchamp et Pierrelaye
les champs se situant entre
Bessancourt et Pierrelaye
Il règne en ces lieux une ambiance
étrange, pas forcément quelque chose
d'agressif mais de troublant et parfois
même désagréable, car la sensation d'être
observé est omniprésente. On ne se sent, non
pas observé par ses habitants mais plutôt par
la ville elle même. C'est un peu comme si elle
voulait sonder notre âme, savoir si nous sommes
aptes à pénétrer les lieux.
Quelques batisses et autres rues m'ont quand
même fait frissonner, mon imagination me jouerait
t'elle des tours ? Je n'ai pu m'empêcher de penser
à tout ce qui pouvait se passer à l'intérieurs de
certaines bicoques délabrées et semblant
inhabitées. Les maisons condamnées semblent
fleurir dans certains endroits de la ville, la mairie ne
doit pas savoir quoi en faire ou alors les propriétaires
ne jugent pas bon d'ouvrir les volets... ou peut être
ne peuvent ils tout simplement pas le faire ?
la rue d'Epluches, la première maison à
gauche est une des plus mystérieuses à
mon sens de la bourgade
la rue Victor Hugo est la voie
principale traversant la ville
A certains endroit, j'ai l'impression que les
souffrances et les craintes de la cité se
matérialisent en habitations, dans ces mêmes
lieux j'ai pu y ressentir de la solitude, de
l'amertume, de la peur et parfois même de
la tristesse, avec bien évidemment la
sensation d'être continuellement observé.
Combien de nuit ais je passé en cet endroit
sans songer à toutes ces choses qui ont pu se
dérouler à l'intérieur des murs de la ville ?
Alors oui j'ai pas mal pensé aux esprits
bons ou malveillants m'entourant constamment
dans mes moindres faits et gestes, oui j'ai
passé des nuits blanches parce que je sentait
une sorte de pression négative dans l'air, comme
si je ne devais pas m'amuser de certaines choses.
Heureusement j'ai rarement été seul et la
personne que j'apprécie énormément et qui
étais à mes côtés durant tous ces instants
(de nuits comme de jour) peut en être témoin.
l'église Saint Jean Baptiste
l'hotel de ville
le monument aux morts
la vieille usine
Pierrelaye devait habriter au XIXème siècle
la nécropole de Paris, on a vu mieux pour les
origines et se promener vers le cimetière des
Deux Ormes n'a rien de réellement
rassurant, particulièrement après le coucher du
soleil. Non pas que le lieu soit réellement
effrayant mais il se dégage une atmosphère peu
rassurante et assez lourde, surtout en amont du
fameux cimetière dans la rue Paul Eluard, que je
considère au même tire que la rue d'Epluches
comme assez chargée.
Il y a d'autres rues qui n'inspire guère la
confiance lorsque l'on arrive en ville comme
la rue Victor Hugo, traversant le centre-ville et
la rue des Osiers habritants quelques endroits peu
rassurants. Je pense également à la sente des
Grouettes, à la rue Claude Grenthe ou encore à la
rue de Malassis car il y a quelques endroits dont
j'ai le souvenir d'y avoir eu des sentiments plutôt
négatifs. Je pourrais ajouter à tout ça la rue Georges
Boucher ou la rue Jean Jaurès qui de nuit, se parent
d'un visage plutôt dérangeant.
un garage donnant sur la rue des Osiers
une des maisons les plus
malsaines de la rue d'Epluches
la maison la plus étrange de
la rue Claude Grenthe
sans doute la maison la plus angoissante, celle
de la rue Nicolas Leveau dont la sente des
Grouettes longe la propriété
Il reste quelques endroits forts chargés comme
le clos Saint Pierre ou les "nuits sans sommeil"
ont été nombreuses pour ma part, j'évitais
d'avoir des pensées trop négatives passé l'heure
des sorcières (entre minuit et 6h) histoire de
ne pas attirer les pensionnaires torturés peuplant
le coin. Le hameau en dehors de la ville est peu
attirant lui aussi, il se nomme Le Bon Coin et il
pourrait représenter le dernier point civilisé avant
les champs s'étendant à perte de vue dans les
dernières lueures du crépuscule.
Voilà, je pense déjà en avoir dit long sur
l'endroit, Je tiens à remercie mon amie (dont
je tairais le nom par respect pour sa vie privée
et son intimité) pour son hospitalité, les
visites et bien évidemment sa compagnie, je
lui dédie donc cet article qui je l'espère
ne l'offensera pas.
Voici d'ailleurs quelques photos prouvant
que la ville n'a pas toujours le visage sinistre
et inquiétant que je décris, d'autant plus que
ces derniers mois je ressent beaucoup moins
d'hostilité et de mal-être, à croire que l'âme
de la ville se met en symbiose avec l'esprit
de celui qui la visite...
la place Leveau-Bauchet
J'en profite pour signaler la présences de reliques
sacrées dans l'enceinte de l'église Saint Jean
Baptiste, il parait qu'un morceau de tissu ayant
appartenu à Saint Jean, serait caché dans l'édifice,
mais ce n'est pas tout, des cheveux de Saint Jean
Baptiste se trouveraient également en ces lieux,
ésotérisme quand tu nous tiens.
le crépuscule sur la gare
l'église Saint Jean Baptiste
Je vous donne rendez-vous très
prochainement pour une visite du château
de la Reine Blanche à Coye la Forêt.